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MPA - Mouvement Pour l'Avenir

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  • Le MPA est un mouvement libre et indépendant, se basant sur les idées fortes de l'UMP. Il n'est nullement créé pour contrer les idéaux de la droite, mais simplement pour tenter de réconcilier les citoyens français à la politique ...
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1 juillet 2012

Bienvenue à tous !

Ce blog a pour but de susciter un débat quotidien autour d'un thème précis. Bien entendu il est accès principalement sur la politique actuelle, sur son fonctionnement, et sur les possibilités d'évolution ou de reconstruction qui s'offrent à elle. Bien...
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2 juillet 2012

Réponse au débat 2

Il me semble indispensable de pousser l’intégration économique européenne à son paroxysme en créant des Etats-Unis d’Europe afin de créer une suprématie européenne indispensable à son devenir ! L’Union économique et monétaire actuelle ne dispose pas d’exécutif politique fort qui puisse faire face aux besoins criant d’une communauté en dérive. Il faut créer des politiques européennes communes qui puissent répondre aux attentes de l’Europe elle-même mais également du monde. Il faut évoquer la notion de citoyenneté européenne qui permettra de palier aux craintes de la perte de souveraineté nationale de chaque pays. Le fédéralisme semble en ce sens inévitable. Car régresser dans ce processus et revenir au marché commun serait peut à moyen terme positif mais en aucun cas sur le long terme. Appartenir à l’Europe aujourd’hui est nécessaire ! Appartenir à l’Europe demain est primordial.

2 juillet 2012

Débat 2

Quel avenir pour l'Europe ?

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1 juillet 2012

Réflexion personnelle sur l'état de la politique actuelle

« Le temps de soigner les blessures est arrivé. Le temps de combler les fossés qui nous séparent est arrivé. Le temps de construire est arrivé », extrait du Discours d’investiture de Mandela, Pretoria, 1994. Telle serait ma façon de penser et d’établir une ligne de conduite si aujourd’hui je devais prétendre au titre suprême.

Je suis simplement une jeune femme parmi d’autres, qui a du mal à se fondre dans cette masse mêlant à la fois ceux qui ont le sentiment d’avoir réussi et ceux qui ont l’illusion d’avoir tout raté. Je ne prétends pas avoir des facultés de quelque nature qu’elles soient, qui puissent être supérieures aux autres. Non. J’ai simplement une expérience de la vie, comme chacun d’entre nous, qui a parfois été très tumultueuse et particulièrement douloureuse, mais aussi extrêmement joyeuse et enrichissante. Sans prétention aucune, c’est d’un point de vue qui se veut le plus objectif possible que je souhaite ici évoquer quelques sujets qui fâchent ou tout au moins gênent. Pour se protéger ou protéger les autres, l’homme a trop souvent tendance à contourner, à occulter ou à tout simplement oublier. Or sans les œufs, l’omelette n’en serait pas une ; sans son peuple, une nation n’en serait rien. Ayant, en toute légitimité mes propres tendances politiques, je n’en ferai rien transparaître ici, car je pense qu’une analyse juste doit être faite dépourvue de tout facteur pouvant l’altérer. Le constat accablant et criant du désarroi cinglant que nous vivons aujourd’hui est la conséquence du ras le bol général qui se fait ressentir un peu plus chaque jour. Comme cela est de fait durant l’adolescence entre parent et adolescent ; au-delà d’un simple point de vue conjoncturel, c’est une véritable crise morale et identitaire à laquelle les français sont confrontés face au modèle d’une France de plus en plus contestée et contestable. En quête de leur propre identité, ils n’ont personne sur qui s’appuyer, étant donné que ceux qui devraient prétendre à de telles responsabilités sont trop occupés à s’entre-tuer. Alors, il est vrai qu’il est assez difficile de composer dans cette cacophonie généralisée. Aujourd’hui au lieu de précipiter les choses et de vouloir absolument ouvrir sa vie au monde en d’autres termes ouvrir la France au monde (une idée très ambitieuse que je ne réfute en aucun cas d’ailleurs) ; commençons par le commencement, et ouvrons notre cœur à la vie, notre cœur à la France. Comment se fait-il que certaines personnes ne se sentent pas ou plus françaises alors qu’elles sont nées en France ? Comment se fait-il que les gens, après tout le sang qui a été versé, ne veulent plus s’exprimer tellement ils se sentent incompris et oubliés (j’entends par là leur désintérêt criant pour la politique et les élections) ? Rien ne sert de vouloir trouver des responsables, ce serait des explications de plus. Néanmoins, notre situation actuelle relève d’une destruction profonde et massive que nous avons d’abord subi avant d’en devenir les acteurs directs ou indirects. Si dorénavant il faut creuser et dire, ce n’est plus pour envoyer quelqu’un à l’échafaud mais simplement pour tenter d’améliorer les choses. Nous autres, citoyens français, avons peut-être trop souvent joué notre désarroi contre le Président, ce qui ne s’avère être libérateur. Je pense que tous les présidents ont un jour ou l’autre eu, devant leur glace, ce sentiment d’une incroyable violence d’être tel un président accroché à l’angoisse de ses suppléants, accaparant leurs désirs, tentant en vain par ce subterfuge de calmer les difficultés des uns et les revendications des autres ; d’apprendre à colmater, à arrondir les angles, à faire sourire, ici pour arrêter la violence, là pour fuir la culpabilité et là encore pour éviter la critique et le rejet. Ce n’est certes sûrement pas la bonne méthode, mais certainement la seule qui, au-devant de telles pressions a pu le protéger. Car avant d’être un Président, il reste un être humain comme vous et moi. Ainsi, et contre sa volonté, ce jadis candidat pourvu d’ambition et de bonnes attentions qu’il était, n’est plus que l’ombre de lui-même. Ce qui me gêne énormément c’est qu’on a trop souvent tendance à généraliser les choses en préférant s’acharner sur une personne plutôt que sur un ensemble. C’est tellement plus simple … Or le président de la République, n’étant pas à ma connaissance devin, ne peut en aucun cas être le seul coupable des dérives de son gouvernement ou du système politique. Ma vie s’est construite dans une démocratie où « Liberté, Egalité et Fraternité » est la devise. Mais mon quotidien n’a cessé de me confronter à une toute autre réalité, une réalité rongée par le bonheur et adulé par la violence. Complètement manipulés et exacerbés, à la fois par les médias et les politiques, qui d’un côté fabriquent l’opinion publique en altérant son jugement ; et de l’autre, instaurent la confusion par leur manque de discernement entre vie privée et vie publique, droit et devoir, raison et bon sens ; les français sont fatigués et perdus. Même si l’homme ne semble plus avoir confiance dans ses institutions ; il a bien une croyance, qui, elle, subsiste : la religion. En effet, pendant quelques instants, elle laisse place à l’imaginaire de l’homme en contrôlant ses pensées, ses sentiments et sa propre personne. On cherche à trouver un certain réconfort irréel et illusoire qu’on ne trouve pas dans la vraie vie. Croyant ou non, pratiquant ou non, ne vous êtes-vous jamais surpris à implorer le Ciel ou réciter une prière dans l’attente d’un souhait particulier ? Nous espérons profondément et sincèrement sans véritablement y croire. Mais ne serait-ce pas également ce que nous faisons au quotidien ? Ne sommes-nous continuellement pas dans l’attente de quelque chose qui paraît ne jamais arriver ? Ainsi que Rousseau disait : « Si j’étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu’il faut faire ; je le ferais ou je me tairais », j’avancerais qu’en tant qu’individu, j’arrêterais de vouloir percevoir ou sentir, mais je toucherais et apprendrais. Il semblerait qu’aujourd’hui le mauvais sens ait pris le pas sur la raison. Cette dernière, lumière naturelle permettant à l’homme de rester dans le droit chemin, s’est totalement perdu dans un tourbillon de prêcheurs de bonnes paroles. Malgré l’évolution grandissante de nos civilisations et de tout ce qu’il en résulte, j’en reviens à buter sur cette question, comme Rousseau il y a cela plus de trois siècles : « Le genre humain appartient-il à une centaine d’hommes, ou cette centaine d’hommes appartient-elle au genre humain ? ». A l’instar de Grotius et Hobbes, je pencherais plus pour la première proposition, même si cette dernière me semble ni légitime ni légale. On privilégie trop souvent les dire d’un petit nombre au détriment du plus grand. Certes, le désaccord est humain mais il doit être fondé. La raison, bien qu’utilisée à des degrés différents selon chacun, est égale en tout homme. Or ce petit nombre semble arborer des côtés assez primitifs de l’homme où dans ces sociétés qui se définissent comme libérales, ils font un usage excessif de la violence et de la coercition pour parvenir à leur fin. Nos sociétés, et surtout ceux qui en sont à leur tête, confondent trop souvent lieu commun et « Etat de droit ». Il en résulte de ce fait une triste réalité : n’ayant légitimement plus confiance en ceux qui ne devraient ni plus ni moins qu’être des bienfaiteurs pour eux, les citoyens ne ressentent plus la volonté et l’intérêt de voter pour l’un ou pour l’autre ; et ainsi on connaît des taux d’absentéisme extrêmement forts (aux Etats-Unis, depuis 1970, seulement 50 à 55% de l’électorat se rend aux urnes ; exception faite en 2008 lors de l’élection de Barack Obama car le peuple a eu dans ce cas-là le sentiment d’être enfin écouté et représenté par quelqu’un qui leur parlait, qu’il leur ressemblait (processus d’identification)). En effet, les citoyens, plus que de grandes promesses, on besoin de quelqu’un en qui ils peuvent se reconnaître. Car là est le propre de l’humain, c’est en s’aidant des autres, de leur manière d’être et de faire, qu’on se construit soi-même. Parfois l’homme en arrive à des situations improbables et délicates, mais plutôt que de trouver un qui serait plus responsable qu’un autre, ne serait-il pas de bon augure que de chercher plus loin, de remonter à nos ancêtres, et de mener une réflexion similaire à celle de Rousseau : « S’il y a donc des esclaves par nature, c’est parce qu’il y a eu des esclaves contre nature. La force à fait les premiers esclaves, leur lâcheté les a perpétués ». C’est tout en système entier qu’il est venu de remettre en question aujourd’hui. Et je dirais même que c’est ce qui conditionnera notre avenir. On ne cesse de demander à l’homme de se responsabiliser mais dans un même temps on fait tout pour le rendre assisté. On ne cesse de demander au citoyen français de s’exprimer mais on ignore sa parole. Alors c’est bien beau de vouloir aller sur le terrain comme s’en ventent nombre de candidats, mais faut-il encore avoir les écoutilles ouvertes et être apte à entendre ce qui va, mais également ce qui ne va pas pour satisfaire et être satisfait. Il faut réussir à redonner de l’espoir pour donner envie de s’impliquer pour notre avenir. Et cela passe par une reconquête de la confiance en soi et dans les autres. Il faut bien prendre en compte qu’une décision prise aujourd’hui n’est pas sans conséquences pour demain. Que nos actions présentes conditionnent nos générations futures. Il faut faire preuve d’indulgence et d’ouverture d’esprit pour entreprendre, quel que soit notre situation sociale, éthique ou personnelle. La vie est un combat quotidien de chaque seconde, quoiqu’on en dise, quoiqu’on en pense. S’apitoyer sur son sort ou sur celui des autres, bien que ne partant pas d’un mauvais sentiment, nous dessert plus qu’autre chose. Alors, il est vrai qu’on est constamment en train de ressasser le passé, de mettre en avant la difficulté des seniors à trouver un emploi, de s’inquiéter pour nos retraites etc. Mais, prenons les choses en amont, à la source, et focalisons-nous plutôt sur ces jeunes bac + 5 qui n’ont aucun emploi. Demandons-nous si nous n’aurions pas pu anticiper les choses et revaloriser certaines filières qui sont dans le besoin ; et au contraire dissuader les personnes qui s’orienteraient vers des postes ne proposant rien ; ce qui limiterait considérablement les avenirs sans lendemain. Rien ne sert de faire espérer monts et merveilles si nous savons d’avance que nous ne pourrons tenir nos engagements. L’homme est doué d’une incroyable richesse intérieure, pouvant le servir ou au contraire le desservir, mais je pense qu’il faut bien intégrer qu’actuellement on ne peut compter que sur soi-même, malgré ce soutien que l’on peut percevoir de notre entourage ou de notre hiérarchie. Je ne vais pas commencer à rentrer dans les détails de certain chiffre pour évoquer les taux alarmistes du chômage, des délocalisations, de l’insuffisance des salaires ou encore du pouvoir d’achat ; où personne, moi y compris, n’y comprendrait rien. Non, je vais simplement essayer de vous diriger vers une pensée nouvelle et positive qui ne serait pas obstruée par le passé, et qui permettrait de changer définitivement les choses en agissant bien. Bien qu’il soit impossible de faire totale abstraction de notre histoire, prenons en plutôt ses failles et ses défauts pour les transformer en qualité. Comme Candide l’a si bien explicité dans le conte philosophique de Voltaire, « il faut cultiver notre jardin ». Les politiques semblent prendre un malin plaisir à s’amuser de nous, inversons les rôles le temps d’un instant. Lorsqu’un ancien candidat à la présidentielle de la République française en 2007 scandait : « Travaillez plus, pour gagner plus ». Je changerais un mot « gagner », « Travaillez plus, pour souffrir plus ». En effet, le verbe « travailler » vient du latin tripaliare, soit « tourmenter avec le tripalium », un instrument de torture à trois pieux. D’où l’idée que travailler c’est avant tout souffrir et se tourmenter. Car le terme « travailler » dans le sens où par son statut de travailleur, on participe à une activité productive, n’apparaît qu’au début du XV° siècle. Certes, c’est un peu tiré par les cheveux mais tellement à l’image de nos gouverneurs ! A  moins que ceux qui sont à l’origine de ce slogan aient voulu donner à ce dernier une visée plus spirituelle, et donc évoquer dans un même temps l’accomplissement de soi. Mais je doute fort que dans nos sociétés occidentales et industrialisées, l’économie et l’appât du gain ne priment pas au détriment de la personne en elle-même. Et puis en toute impunité, un travailleur accompli est un travailleur productif ; à contrario, un travailleur qui ne connaît pas le pourquoi de son existence, ne parvient à trouver la finalité de son activité … En reprenant Paul Ricoeur, « C’est précisément cette apothéose du travail qui m’inquiète. Une notion qui signifie tout ne signifie plus rien ». Mais cet argument se tue également si l’on suit le jugement de Bernard Charbonneau selon lequel, « Qu’est-ce que le travail pour l’homme ? La condition de sa liberté. Il faut travailler plus, et mieux, afin de moins travailler. Tel est le cycle infernal qu’il est difficile de rompre. ». Ainsi, on en arrive à conclure que personne ne détient la vérité ultime à la satisfaction de tous. Non, c’est en couplant et associant nos idées divergentes qu’une solution peut être trouvée. J’en arrive là à l’intérêt de s’exprimer en commençant par aller voter. Et si je vous invite à emprunter ce chemin ; c’est sans oublier de rappeler aux politiques d’arrêter toutes ces fioritures, de se concentrer sur l’essentiel, sur le cœur du problème. D’arrêter dans les débats télévisées de nous assassiner de chiffres dont on en comprend même pas l’origine voire l’existence ; et de parler vrai, de parler français aux français, qui n’attendent que ça. Arrêter de promettre mais agir dans la mesure du possible. Tel sera le candidat vainqueur de demain dans le cœur des français. Je ne prétends nullement détenir la clef des solutions pour mettre fin à toute cette disharmonie et ces tensions, car personne n’en est humainement et moralement en mesure. Cependant, c’est en tant que porte-parole des français que je souhaite me placer et à juste titre lancer un appel fort à tous nos décisionnaires qui, en couplant leur pensée, leur désir et leur conviction ; en allant au-devant de leur préjugé et apriori ; ou tout simplement en ravalant leur fierté, réussiront à faire renaître la France, notre belle France dont nous étions si fiers et le serons demain, de ses cendres. J’aurais pu me lancer dans l’écriture d’un roman ou d’un recueil de poésies ; cela aurait peut-être permis à certain de s’évader un peu le temps d’un instant ; mais compte tenu de la conjoncture actuelle, je pense que cela aurait été mal venu. Trop longtemps, nous avons préféré ignorer plutôt que d’affronter ; et en nous référant à Rabelais, nous constatons bien que «  l’ignorance est mère de tous les maux ». Ce récit n’est ni un réquisitoire ni même un plaidoyer ; simplement un constat, un constat alarmant d’une France inexorablement perdue dans un tourbillon de non-dit, d’incompréhension et de mensonges. Cette cristallisation qui se fait aujourd’hui autour de la politique et des politiques, ne cesse d’obscurcir la perception de notre culture et de remettre en question notre habitus. Je pense que nous sommes tous d’accord sur l’inquiétude grandissante que nous entretenons chaque jour un peu plus, largement accentué par l’omniprésence des moyens de communication ; et sur ce besoin incontrôlé de vouloir toujours plus, toujours mieux à n’importe quel prix. Alors que notre seul désir était d’appartenir à une France forte et unie, c’est bel et bien un pays malade et dissolu auquel nous sommes confrontés actuellement.

Marine D.

1 juillet 2012

Mon point de vue concernant le débat 1

La politique telle qu’elle est présentée et exercée aujourd’hui, implique nécessairement de la remettre en question. Abstentionnisme, indifférence … Autant de conséquences néfastes à la santé d’une démocratie et révélatrices de clivages internes et externes. Personnellement, je pense que plusieurs facteurs entre en cause dans la remise en question ce problème.

D’une part, la complexité des idées défendues. En effet, un grand nombre de citoyens se sentent mis à l’écart, oubliés face à l’incompréhension que suscitent les guerres de chiffres ou autres pratiques qui demandent une parfaite compréhension de l’économie, de la finance etc. Ainsi, les électeurs ne souhaitent pas qu’on leur parle technicité mais simplement français. Ce qu’ils désirent ce sont des réponses ou des projets cohérents et concrets accessibles à la compréhension de tous. Ainsi, il serait nécessaire de démocratiser le langage politique en simplifiant les expressions lorsqu’il s’agit d’exposer ses idées au niveau de la population. Cela engendrerait très certainement un regain d’intérêt des citoyens pour la politique. Il est assez légitime de ne plus insister lorsque l’on ne veut pas nous expliquer. Ce qui dans ce cas-là pourrait devient dangereux, c’est le processus de diffusion de fausses idées résultant d’une compréhension partielles des problèmes soulevés ; ce qui incite la formation d’associations de personnes révoltés face à l’incompréhension, et donc un détachement des politiques en place. De plus, en partant du principe que l’homme évolue par un système inconscient d’identification, il a besoin d’avoir un sentiment de confiance relatif envers nos dirigeants. Pour croire à ce que l’on souhaite lui faire adhérer, les citoyens doivent être à même de pouvoir s’identifier à ces derniers. Or, un monde semble séparés ces deux parties de la nation. Certes, le processus de hiérarchisation dans nos sociétés actuelles, bien qu’il engendre des inégalités, semble nécessaire. Cependant, les effets du sentiment de pouvoir immodéré de certains responsables ou dirigeants, instaurent un système de barrières infranchissables entre ces deux parts de la société. « Le véritable progrès démocratique n’est pas d’abaisser l’élite au niveau de la foule, mais d’élever la foule vers l’élite », Gustave LeBon. Ainsi, il devient véritablement indispensable de démocratiser le langage politique.

De plus, il semble inconcevable que des personnes ayant tant de responsabilités en leur main puissent ne pas distinguer vie publique et vie privée. Ces hommes en qui les citoyens français accordent de l’espoir et de la confiance, trahissent littéralement ces derniers en se faisant entendre plus férocement pour la défense de leurs intérêts personnels et que pour l’intérêt général. Les véritables problèmes passent ainsi au second plan, et toute crédibilité de l’un devient impossible pour l’autre. S’engager demande de prendre ses responsabilités et de faire preuve d’honnêteté. Il faudrait peut-être prioriser la qualité à la quantité, tenir des propos qui seront en toute objectivité possibles. Car je pense sincèrement que cela peut engager la réputation tout entière d’une personne. Qu’il vaut mieux quelqu’un qui veuille peu mais réalisable et applicable, que quelqu’un qui veuille beaucoup en connaissant l’impossibilité de ses promesses à l’avance. La confiance est très difficile à acquérir, très difficile à contenir… mais extrêmement facile et rapide à perdre. On passe plus de temps à construire qu’à détruire.

Mais la réputation de la politique n’est pas seulement une conséquence du comportement des hommes politiques. En effet, d’une part, se pose le rôle du poids des médias dans l’influence qu’ils peuvent avoir dans l’opinion des téléspectateurs. En effet, amusez-vous à demander à une personne pourquoi elle va défendre telle ou telle thèse ? Dans la majorité des cas, le sondé aura du mal à trouver une réponse immédiate et fera appel à sa mémoire pour se souvenir de non pas ce qu’il a pensé personnellement mais de ce qu’il a entendu. Il conviendrait ainsi de se demander si la liberté d’expression des médias n’empêche pas la liberté de penser des individus ? Là aussi, nous pouvons en déduire l’origine du mécontentement des citoyens à la suite d’une élection. En effet, voter pour des idées infondées puisqu’incomprises engendre forcément clivages, frustration et déception.

De plus, on ne peut se permettre d’ignorer la part de responsabilité des citoyens eux-mêmes. Car en effet, nous avons le devoir de nous intéresser à la vie politique de notre pays. Car d’une part, que nous le voulions ou non, elle régit notre quotidien et ne manque pas de rappeler sa présence. De plus, nous nous sommes battus pour acquérir de tels droits, les politiques se sont adaptées pour les rendre possibles (je pense notamment à la création de la Ve République française qui, par l’impulsion du Président Charles De Gaulle, instaure le suffrage universel direct). On nous laisse la possibilité de nous exprimer, de défendre nos idées, nos convictions. L’engagement politique tient à l’action de l’individu pour y parvenir. Rien ne sert de protester ensuite, si en amont nous n’avons pas rempli notre devoir de citoyen. La souveraineté nationale engage l’investissement du peuple.

A l’heure d’aujourd’hui, il devient inutile de chercher un coupable. La faute du désintérêt de la politique engage la responsabilité de chacun d’entre nous, quel que soit notre catégorie socioprofessionnelle ou notre place au sein de la société. Il faut réussir à intégrer qu’une part de notre contentement individuel engendrera la satisfaction générale. Et que c’est ensemble et non seul que nous réussirons à résoudre nos problèmes. 

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1 juillet 2012

Débat 1

Quelle définition donner à la politique ?

Répondez, discutez, débattez

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